POÈMES :

 

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STÉPHANE

 

Qu’elle vient toujours trop tôt

L’heure de quitter La Terre

Pour l’éternel repos

Il faudrait être grand-père

 

Stéphane sans plus dire mots

Est parti changer d’air

Il a rejoint là-haut

Ceux qui l’aimaient hier

 

Ses souvenirs d’ado

Lui rendaient sa Corse chère

Ce fut pour lui cadeau

D’y chuter vie entière

 

Tout lui semblait si beau

Dans son île même l’hiver

Il voulut son temps chaud

Pour braver ses ornières

Ils sont finis ses maux

Et sa vie de misère

Il n’est rien de plus sot

Que souffrir grabataire

 

Plus jamais les oiseaux

Qu’il combattait naguère

Ne craindront les pruneaux

De ses bâtons de guerre

 

Plus jamais son chapeau

Qu’il portait en croisière

Ne cherchera l’écho

De sa canne de pépère

 

Qu’elle vient toujours trop tôt

L’heure de quitter La Terre

Et Stéphane m’est repère

Que vivre est éphémère

 

Ampaza le 22/06/07

 

 

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