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TENDRE CHRYSALIDE

 

Comme sur une terre aride

Où rien ne peut pousser,

Mon cœur se meurt d’aimer

Dans toutes ses peurs putrides.

 

Ses larmes de pluies acides,

A longs flots déversées,

L’ont peu à peu gercé :

Seules savent fleurir ses rides.

 

Et chaque heure plus livide,

Triste et stérilisé,

Mon cœur n’ose plus oser

Et demeure invalide.

 

Mystérieux et timide,

Tout recroquevillé,

Qu’il aimerait s’éveiller

De sa tendre chrysalide !

 

29/01/05 et 17/05/07 

 

 

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