POÈMES :

 

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DÉSERT

 

Lorsqu’on traverse un long désert

Les oasis sont plutôt rares

Ce qui paraissait sûr hier

N’est que mirage et l’on s’égare

 

Où sont passés tous nos repères

Ils sont cassés nos anciens phares

Au fond des dunes on désespère

En fuyant seul et au hasard

 

Dans le sable mou les vents d’hiver

On meurt de froid les yeux hagards

On n’ose crier muet comme pierre

En refusant le moindre regard

 

Mais un jour foin des fondrières*

En acceptant d’être vu de voir

On observe moins souvent derrière

Pour prendre enfin nouveau départ

 

Car loin des luttes si délétères

Qui ne faisaient que décevoir

Dans une palmeraie à l’eau claire

On trouve repos et fol espoir

 

10/11/07

 

*fondrières : crevasses dans le sol

*délétères : nuisibles à la santé

 

 

 

 

 

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